Miark
Ville décrite par Denis Gerfaud dans Le Miroir des Terres Médianes, n°3, avril 1986.
Perdue au milieu des Landes Salées, Miark, la Cité aux Chats, est une petite ville de 2000 habitants où les chats sont aussi nombreux que les humains.
Il n'y a ni rempart ni fortification autour de la ville, mais un immense filet de corde, le Grand Filet, qui fait le tour de la ville à un kilomètre envrion de la ville elle-même. Ce filet, qui sert à empêcher les chats de quitter la ville, est surveillée par les garde-mailles, sorte de milice locale.
Autorités
- Les garde-mailles forment la milice locale. Au nombre de 200, ils sont pour une partie à pied et pour une autre partie montés sur aligate. Tous possède un cor qsui leur permet d'appeler à la rescousse.
- L'Ordre des Ashashas dirige la ville d'une main de fer. Au nombre de 301, ils portent en permanence un masque de chat qu'ils n'ôtent jamais. Les plus nombreux sont les simples Ashashas qui portent une ou deux paires de moustaches à leur masque. Les trois-paires, au nombre de 20, sont au-dessus. Les cinq-paires, au nombre de 10, sont encore au-dessus. L'Ashasha Suprême est à la tête de l'Ordre. On le reconnaît à son masque orné de gemmes et de 7 paires de moustaches.
- Les guetteurs de larmes sont aveugles. Seuls, ou au nombre de deux (le maître et son apprenti), ils guettent l'apparition d'Ashani sur le pont.
Lois en vigueur
Les chats de Miark sont, au titre de "Sacrés Chanteurs" protégés par la loi et peuvent agir à leur guise. Nul ne peut les agresser phyiquement ou verbalement sans encourir la peine du sac.
Le meurtre, le vol, la détérioration du Grand Filet ainsi que l'agression d'un Ashasha ou d'un garde-mailles sont également punis de la peine du sac.
Le Haut-Rêve y est toléré tant qu'il ne porte pas atteinte à la loi.
Ressources
Les habitants vivent des salicornes et du chardon qui poussent en abondance dans les Collines Piquantes. Ils tirent du chardon, la toile de Miark, une étoffe solide et rèche. Ils vivent également du commerce de sel.
Ils se nourrissent le plus souvent d'âne et d'aligate.
Relais & Boutiques
- L'Auberge des Traqueurs de Larmes, sur la Grand-Place, est le seul relais digne de ce nom.
- Chez Pharnaüm, à l'angle de la rue des ânes, est la boutique de Pharnaüm, brocanteur et prêteur sur gages. L'homme se prétend spécialiste de la traque aux larmes et propose toutes sortes de cartes, d'amulettes, d'appeaux, de philtres et de talismans. Il vend également toutes sortes d' herbes de soin et même de l'herbe de lune.
Quartiers notables
En dehors de l'actuel Palais où trainent les hommes masqués, les Tanneurs, les Goules et le Cimetière sont assez bien conservés.
Histoire
Elle a connu bien des noms depuis le dernier Grand Réveil, mais son actuel nom semble être lié à son histoire récente.