« Aes Sídhe » : différence entre les versions
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Comme tant d'autres espèces, les Aes Sídhe furent rêvés pour la première fois lors du Premier Âge, mais ne furent jamais très nombreux. Ils étaient alors fort proches de certains Dragons, pour qui ils étaient des serviteurs de confiance et, en quelque sorte, des espions ; c'est ainsi que, épiant les Gnomes, ils furent la deuxième race à découvrir la magie. | Comme tant d'autres espèces, les Aes Sídhe furent rêvés pour la première fois lors du Premier Âge, mais ne furent jamais très nombreux. Ils étaient alors fort proches de certains Dragons, pour qui ils étaient des serviteurs de confiance et, en quelque sorte, des espions ; c'est ainsi que, épiant les Gnomes, ils furent la deuxième race à découvrir la magie. | ||
Le premier roi aesídh à qui l'on rapporta la nouvelle, Guaire, pressentit quelle pourrait être la colère des Dragons à | Le premier roi aesídh à qui l'on rapporta la nouvelle, Guaire, pressentit quelle pourrait être la colère des Dragons s'ils venaient à l'apprendre, et la catastrophe qui pouvait s'ensuivre. Avec les trois rois aesídh voisins, il conclut un pacte, l'Harmonie de Brugh na Boinne. Par elle, les Aes Sídhe s'engageaient à garder secrète la connaissance de la magie aux yeux de tous, Dragons et autres créatures du Rêve, mais aussi à demeurer unis si, par malheur, une catastrophe survenait et mettait en péril leur race. | ||
Le roi Guaire envoya aussitôt des messagers soumettre le pacte à tous les autres rois aesídh, mais, fort peu de temps après, survint la fin du Premier Âge. Comme les autres races, les Aes Sídhe en souffrirent, et il leur fut d'autant plus difficile de s'en remettre qu'ils n'étaient que peu nombreux et se reproduisaient lentement. Pour se garder des autres races en mal de conquêtes, les Aes Sídhe construirent des forteresses secrètes dans des endroits déserts et difficilement accessibles, gardées par de puissantes illusions. En effet, cachés aux yeux du monde et bientôt oubliés par tous sauf les plus savants, les Aes Sídhe continuèrent à perfectionner leur maîtrise du Haut-Rêve, mais sans en faire autant étalage que les autres races. Pour eux aussi, le Deuxième Âge fut l'Âge de la magie, mais les Aes Sídhe eurent, en général, soin de ne s'en servir qu'avec subtilité. Elle leur servait principalement à cacher et à faire vivre leurs forteresses, véritables lieux de Haut-Rêve. | Le roi Guaire envoya aussitôt des messagers soumettre le pacte à tous les autres rois aesídh, mais, fort peu de temps après, survint la fin du Premier Âge. Comme les autres races, les Aes Sídhe en souffrirent, et il leur fut d'autant plus difficile de s'en remettre qu'ils n'étaient que peu nombreux et se reproduisaient lentement. Pour se garder des autres races en mal de conquêtes, les Aes Sídhe construirent des forteresses secrètes dans des endroits déserts et difficilement accessibles, gardées par de puissantes illusions. En effet, cachés aux yeux du monde et bientôt oubliés par tous sauf les plus savants, les Aes Sídhe continuèrent à perfectionner leur maîtrise du Haut-Rêve, mais sans en faire autant étalage que les autres races. Pour eux aussi, le Deuxième Âge fut l'Âge de la magie, mais les Aes Sídhe eurent, en général, soin de ne s'en servir qu'avec subtilité. Elle leur servait principalement à cacher et à faire vivre leurs forteresses, véritables lieux de Haut-Rêve. | ||
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== Culture == | == Culture == | ||
La société et la culture aesídh sont principalement marquées d'une part par l'importance que revêt chez eux le Haut-Rêve, d'autre part par leur tendance marquée à l'inconstance et leur amour de la nouveauté. Ce dernier trait explique sans doute qu'ils ne soient pas encore morts d'ennui dans ces forteresses qu'ils apprécient tant. Ils en sortent certes assez souvent pour se promener alentour ; mais il est peu courant qu'ils s'en éloignent de plus d'un jour de vol, et presque jamais de plus de trois à quatre jours de vol. | La société et la culture aesídh sont principalement marquées d'une part par l'importance que revêt chez eux le Haut-Rêve, d'autre part par leur tendance marquée à l'inconstance et leur amour de la nouveauté. Ce dernier trait explique sans doute qu'ils ne soient pas encore morts d'ennui dans ces forteresses qu'ils apprécient tant. Ils en sortent certes assez souvent pour se promener alentour ; mais il est peu courant qu'ils s'en éloignent de plus d'un jour de vol, et presque jamais de plus de trois à quatre jours de vol. | ||
Du fait de leur grande inconstance, la plupart des Aes Sídhe ont un grand nombre de talents mais en maîtrisent rarement un, car ils aiment à changer souvent d'occupation et de sujet d'étude. L'idée d'un métier que l'on exercerait pour la majeure partie de sa vie, ou même pour plus de quelques années, est entièrement étrangère à la société aesídh. De fait, leur art fait rarement preuve d'une grande maîtrise technique. Les Aes Sídhe n'apprécient que peu les œuvres d'art « figées » que sont les peintures, sculptures et autres objets d'art. Ils n'aiment guère que celles qui font preuve de grandes variations internes, recélant mille détails et mille manières de les voir. La quasi-totalité de leurs objets d'art, ou même de réalisations artisanales, ne sont pas l'œuvre d'un seul Ae | Du fait de leur grande inconstance, la plupart des Aes Sídhe ont un grand nombre de talents mais en maîtrisent rarement un, car ils aiment à changer souvent d'occupation et de sujet d'étude. L'idée d'un métier que l'on exercerait pour la majeure partie de sa vie, ou même pour plus de quelques années, est entièrement étrangère à la société aesídh. De fait, leur art fait rarement preuve d'une grande maîtrise technique. Les Aes Sídhe n'apprécient que peu les œuvres d'art « figées » que sont les peintures, sculptures et autres objets d'art. Ils n'aiment guère que celles qui font preuve de grandes variations internes, recélant mille détails et mille manières de les voir. La quasi-totalité de leurs objets d'art, ou même de réalisations artisanales, ne sont pas l'œuvre d'un seul Ae Sídh, mais sont passés entre les mains de plusieurs artistes au fur et à mesure que les précédents maîtres d'œuvre se sont lassés de leur travail et ont laissé là leur ouvrage. | ||
L'art le plus apprécié par les Aes Sídhe est la musique, éphémère et toujours malléable selon l'humeur présente de celui qui la fait. De plus, la musique a toujours été pour eux liée au Haut-Rêve, car ils en conçoivent la pratique comme une subtile mélodie à sussurer aux oreilles des Dragons, afin d'influencer leurs Rêves de la manière la plus discrète possible. | L'art le plus apprécié par les Aes Sídhe est la musique, éphémère et toujours malléable selon l'humeur présente de celui qui la fait. De plus, la musique a toujours été pour eux liée au Haut-Rêve, car ils en conçoivent la pratique comme une subtile mélodie à sussurer aux oreilles des Dragons, afin d'influencer leurs Rêves de la manière la plus discrète possible. | ||
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Ils peuvent faire des escrimeurs passables, et préfèrent souvent des armes d'estoc, surtout la lance, mais aussi une forme d'Esparlongue ou la dague. Mais ce sont bien plus les armes de trait qu'ils apprécient et notamment l'arc, mais aussi la sarbacane ou la dague de lancer. Les Aes Sídhe ne sont pas particulièrement bons forgerons, aussi ces armes sont-elles assez ridicules, et fort fragiles, lorsqu'elles sont vues à l'échelle d'un humain. Les rares Aes Sídhe qui s'aventurent réellement dans le Rêve et prévoient d'avoir à affronter plus grands qu'eux prennent souvent soin d'acquérir des armes enchantées, chose que les Aes Sídhe savent bien faire. | Ils peuvent faire des escrimeurs passables, et préfèrent souvent des armes d'estoc, surtout la lance, mais aussi une forme d'Esparlongue ou la dague. Mais ce sont bien plus les armes de trait qu'ils apprécient et notamment l'arc, mais aussi la sarbacane ou la dague de lancer. Les Aes Sídhe ne sont pas particulièrement bons forgerons, aussi ces armes sont-elles assez ridicules, et fort fragiles, lorsqu'elles sont vues à l'échelle d'un humain. Les rares Aes Sídhe qui s'aventurent réellement dans le Rêve et prévoient d'avoir à affronter plus grands qu'eux prennent souvent soin d'acquérir des armes enchantées, chose que les Aes Sídhe savent bien faire. | ||
Comme les humains, les Aes Sídhe aiment à utiliser des montures pour se déplacer plus vite et sans effort. Ils ont à cet effet développé certaines variétés de Felorns, plus grandes et robustes que les Felorns habituels. Contrairement aux humains, les Aes Sídhe apprécient le manque de mémoire des Felorns. Certains Aes Sídhe se sont également piqués de domestiquer certaines espèces à leur taille pour en faire des montures, comme par exemple des | Cherchant plus souvent à se protéger qu'à se battre au corps-à-corps, les Aes Sídhe sont meilleurs fabricants d'armures que d'armes, encore que la plupart d'entre eux pensent que le meilleur moyen d'éviter les coups est d'éviter les regards. Cependant, il est arrivé aux Aes Sídhe de copier avec succès, à leur échelle, les armures des plus grandes espèces, jusqu'à l'armure de plates. Quoique – commme pour un humain – le port ne leur en soit pas forcément très confortable, ils peuvent encore voler (quoique moins vite et moins bien) en portant une telle armure. Reste à savoir si celle-ci est d'une quelconque utilité contre des armes de taille humaine, ce dont beaucoup d'Aes Sídhe doutent – à moins, là encore, de recourir à un enchantement. | ||
Comme les humains, les Aes Sídhe aiment à utiliser des montures pour se déplacer plus vite et sans effort. Ils ont à cet effet développé certaines variétés de Felorns, plus grandes et robustes que les Felorns habituels. Contrairement aux humains, les Aes Sídhe apprécient le manque de mémoire des Felorns. Certains Aes Sídhe se sont également piqués de domestiquer certaines espèces à leur taille pour en faire des montures, comme par exemple des Pantodars. | |||
== Caractéristiques == | == Caractéristiques == |
Dernière version du 15 octobre 2010 à 23:18
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Autres noms | |||||
Pas d'autre nom connu | |||||
Nom savant | |||||
Non encore référencé par les facultés | |||||
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Description
Les Aes Sídhe ont une morphologie assez semblable à celle d'un humain, mais ne mesurent que de 30 à 50 cm de haut ; de plus, leurs membres sont, en proportion, malingres par rapport à ceux d'un humain. Graciles et légers, ils ne pèsent guère que de 3 à 7 kg. Ils sont dotés, dans le dos, d'ailes diaphanes assez semblables à celles de papillons.
Leurs traits sont, selon les normes humaines, difficiles à cerner et à décrire, car beaucoup plus que chez un humain, ils varient selon l'humeur. Ce qui est pour un Aes Sídhe une simple grimace ou mimique paraît, aux yeux d'un humain, une transfiguration surnaturelle. Ainsi, la taille et la couleur de leurs yeux, qui occupent une place importante dans leur visage, peut grandement varier ; il en va de même de la couleur de leur peau, ou du port de leurs oreilles, qu'ils ont légèrement pointues.
Caractère
Là encore, les Aes Sídhe font preuve, selon les normes humaines, d'une grande inconstance. Presque tous les individus parmi eux sont capables de faire preuve d'une vaste gamme d'émotions, et ce, de manière souvent extrême. De plus, la plupart d'entre eux passent très aisément, et très souvent, d'une émotion à une autre.
Histoire
Comme tant d'autres espèces, les Aes Sídhe furent rêvés pour la première fois lors du Premier Âge, mais ne furent jamais très nombreux. Ils étaient alors fort proches de certains Dragons, pour qui ils étaient des serviteurs de confiance et, en quelque sorte, des espions ; c'est ainsi que, épiant les Gnomes, ils furent la deuxième race à découvrir la magie.
Le premier roi aesídh à qui l'on rapporta la nouvelle, Guaire, pressentit quelle pourrait être la colère des Dragons s'ils venaient à l'apprendre, et la catastrophe qui pouvait s'ensuivre. Avec les trois rois aesídh voisins, il conclut un pacte, l'Harmonie de Brugh na Boinne. Par elle, les Aes Sídhe s'engageaient à garder secrète la connaissance de la magie aux yeux de tous, Dragons et autres créatures du Rêve, mais aussi à demeurer unis si, par malheur, une catastrophe survenait et mettait en péril leur race.
Le roi Guaire envoya aussitôt des messagers soumettre le pacte à tous les autres rois aesídh, mais, fort peu de temps après, survint la fin du Premier Âge. Comme les autres races, les Aes Sídhe en souffrirent, et il leur fut d'autant plus difficile de s'en remettre qu'ils n'étaient que peu nombreux et se reproduisaient lentement. Pour se garder des autres races en mal de conquêtes, les Aes Sídhe construirent des forteresses secrètes dans des endroits déserts et difficilement accessibles, gardées par de puissantes illusions. En effet, cachés aux yeux du monde et bientôt oubliés par tous sauf les plus savants, les Aes Sídhe continuèrent à perfectionner leur maîtrise du Haut-Rêve, mais sans en faire autant étalage que les autres races. Pour eux aussi, le Deuxième Âge fut l'Âge de la magie, mais les Aes Sídhe eurent, en général, soin de ne s'en servir qu'avec subtilité. Elle leur servait principalement à cacher et à faire vivre leurs forteresses, véritables lieux de Haut-Rêve.
La fin du Second Âge n'en advint pas moins, éprouvant une nouvelle fois les Aes Sídhe. Aujourd'hui, s'ils survivent, leur nombre semble avoir à nouveau diminué. De plus, alors qu'ils étaient parvenus à établir des contacts entre un certain nombre de leurs forteresses à la fin du Second Âge, ceux-ci ont été coupés par le second réveil des Dragons.
Depuis le début du Troisième Âge, les Aes Sídhe se sont peu aventurés hors de leurs forteresses. Elles représentent pour cette espèce vulnérable le seul lieu véritablement sûr, et la magie y est encore puissante, car les Aes Sídhe n'ont jamais ostracisé leurs Hauts-Rêvants comme l'ont fait les autres espèces. Cela leur aurait d'ailleurs été difficile, car nombre d'entre eux utilisent, à des degrés divers, le Haut-Rêve. Par contre, ils tiennent les autres races responsables des deux réveils des Dragons, et pensent qu'on ne peut pas leur faire confiance ni surtout les laisser manipuler le Haut-Rêve. Nombre d'Aes Sídhe aimeraient fort couper entièrement les autres espèces de la magie, afin de prévenir un troisième réveil. Ils n'en ont pas les moyens ; mais l'actuelle disgrâce des Hauts-Rêvants chez les autres races leur agréé fort.
Les rares Aes Sídhe qui s'aventurent hors des forteresses peuvent au moins compter obtenir gîte, couvert et assistance dans les autres forteresses aesídh, en vertu de l'Harmonie de Brugh na Boinne. Il est cependant sans doute des forteresses à qui l'Harmonie n'est jamais parvenue. On dit d'ailleurs parmi les Aes Sídhe que les messagers du roi Guaire, éparpillés à travers le Rêve par le premier réveil des Dragons, parcourent toujours le Rêve pour tenter de s'acquitter de leur mission. Ces messagers, dont les Aes Sídhe connaissent ou croient connaître les noms, font en quelque sorte figure de héros mythiques parmi les rares Voyageurs aesídh.
Culture
La société et la culture aesídh sont principalement marquées d'une part par l'importance que revêt chez eux le Haut-Rêve, d'autre part par leur tendance marquée à l'inconstance et leur amour de la nouveauté. Ce dernier trait explique sans doute qu'ils ne soient pas encore morts d'ennui dans ces forteresses qu'ils apprécient tant. Ils en sortent certes assez souvent pour se promener alentour ; mais il est peu courant qu'ils s'en éloignent de plus d'un jour de vol, et presque jamais de plus de trois à quatre jours de vol. Du fait de leur grande inconstance, la plupart des Aes Sídhe ont un grand nombre de talents mais en maîtrisent rarement un, car ils aiment à changer souvent d'occupation et de sujet d'étude. L'idée d'un métier que l'on exercerait pour la majeure partie de sa vie, ou même pour plus de quelques années, est entièrement étrangère à la société aesídh. De fait, leur art fait rarement preuve d'une grande maîtrise technique. Les Aes Sídhe n'apprécient que peu les œuvres d'art « figées » que sont les peintures, sculptures et autres objets d'art. Ils n'aiment guère que celles qui font preuve de grandes variations internes, recélant mille détails et mille manières de les voir. La quasi-totalité de leurs objets d'art, ou même de réalisations artisanales, ne sont pas l'œuvre d'un seul Ae Sídh, mais sont passés entre les mains de plusieurs artistes au fur et à mesure que les précédents maîtres d'œuvre se sont lassés de leur travail et ont laissé là leur ouvrage.
L'art le plus apprécié par les Aes Sídhe est la musique, éphémère et toujours malléable selon l'humeur présente de celui qui la fait. De plus, la musique a toujours été pour eux liée au Haut-Rêve, car ils en conçoivent la pratique comme une subtile mélodie à sussurer aux oreilles des Dragons, afin d'influencer leurs Rêves de la manière la plus discrète possible.
Culture matérielle
Les Aes Sídhe utilisent, bien sûr, des objets à leur taille et ne peuvent guère faire usage, en général, d'objets faits pour des humains.
Ils peuvent faire des escrimeurs passables, et préfèrent souvent des armes d'estoc, surtout la lance, mais aussi une forme d'Esparlongue ou la dague. Mais ce sont bien plus les armes de trait qu'ils apprécient et notamment l'arc, mais aussi la sarbacane ou la dague de lancer. Les Aes Sídhe ne sont pas particulièrement bons forgerons, aussi ces armes sont-elles assez ridicules, et fort fragiles, lorsqu'elles sont vues à l'échelle d'un humain. Les rares Aes Sídhe qui s'aventurent réellement dans le Rêve et prévoient d'avoir à affronter plus grands qu'eux prennent souvent soin d'acquérir des armes enchantées, chose que les Aes Sídhe savent bien faire.
Cherchant plus souvent à se protéger qu'à se battre au corps-à-corps, les Aes Sídhe sont meilleurs fabricants d'armures que d'armes, encore que la plupart d'entre eux pensent que le meilleur moyen d'éviter les coups est d'éviter les regards. Cependant, il est arrivé aux Aes Sídhe de copier avec succès, à leur échelle, les armures des plus grandes espèces, jusqu'à l'armure de plates. Quoique – commme pour un humain – le port ne leur en soit pas forcément très confortable, ils peuvent encore voler (quoique moins vite et moins bien) en portant une telle armure. Reste à savoir si celle-ci est d'une quelconque utilité contre des armes de taille humaine, ce dont beaucoup d'Aes Sídhe doutent – à moins, là encore, de recourir à un enchantement.
Comme les humains, les Aes Sídhe aiment à utiliser des montures pour se déplacer plus vite et sans effort. Ils ont à cet effet développé certaines variétés de Felorns, plus grandes et robustes que les Felorns habituels. Contrairement aux humains, les Aes Sídhe apprécient le manque de mémoire des Felorns. Certains Aes Sídhe se sont également piqués de domestiquer certaines espèces à leur taille pour en faire des montures, comme par exemple des Pantodars.
Caractéristiques
- TAILLE -8, max. 4
- FORCE -6
- CONSTITUTION -2
- AGILITÉ +4
- VUE +2
- OUÏE +2
- ODORAT/GOÛT +1
- RÊVE +2